Après la crise qui a secoué le parti ivoirien des travailleurs (PIT) il y a deux ans, le parti porté sur les fonts baptismaux par le Pr. Francis Romain Wanga Wodié revient dans l’arène politique ivoirienne. Avec l’élection de son nouveau président, Joseph Séka Séka aux législatives de décembre 2016.
L’admission de leur président à l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire est perçue par la haute direction du PIT et des militants comme un satisfecit qualifié de « grand pas vers l’avant ». C’est Kouassi Kouadio Mermoz, secrétaire général dudit parti qui a fait cette déclaration mardi 14 février 2017 au cours d’une conférence de presse qu’il a animée au siège de sa formation politique sis à Adjamé (Abidjan). Cette rencontre avec les hommes des médias a pour objectif fondamental, de dérouler les grandes activités à venir du parti après l’élection de leur président aux législatives. Mais avant, le secrétaire général a estimé qu’il s’agit aujourd’hui d’une répétition de l’histoire. Car en 1990, le président fondateur Francis Wodié avait été l’unique élu (député) du PIT à l’Assemblée Nationale. « Le PIT va se donner les moyens de faire élire plusieurs de ses militants en 2020 » s’est-il convaincu. Avant d’affirmer que « ce nouveau départ commence naturellement par la maîtrise des activités de terrain ». En ce qui concerne les activités, Kouassi Kouadio Mermoz a annoncé l’organisation de la rentrée politique prévue dans le mois de mars. Ensuite, suivront l’implantation du parti, la mobilisation des bases, le renouvellement des délégations départementales, communales et des fédérations sur l’ensemble du territoire national. Il convient de rappeler que le PIT a rejoint le RHDP en tant qu’observateur.
Fidès Symphorien
