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Fanico

IL était une fois 2016 : année folle au niveau politique sur pratiquement tous les continents.

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Au crépuscule de cette année 2016, qui a été riche en rebondissement sur le plan politique et cela sur pratiquement tous les continents, force est à ne plus rien comprendre et en perdre son latin. Car toutes les données dites de socio-styles pertinents, prisent en compte pour effectuer tous les sondages d’opinions politiques ont été battues en brèche !
En Europe Occidentale cela a été le coup de tonnerre avec le Brexit (sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne), alors que tous les sondages donnaient gagnant le maintien. Résultat ce jour, la nouvelle administration May fait du sur place et tourne en rond sans réellement trop savoir comment déclencher le fameux article 50 (du traité constitutif de l’Europe), stipulant les modalités de sortie d’un de ses membres.
Rebelote sur le plantage des instituts de sondage aux élections présidentielles Us : victoire du fantasque D. J. Trump (Républicain) sur Hilary R. Clinton (Démocrate).
Ce qui change d’ailleurs totalement la donne sur les prochaines relations/coopérations américano- reste du monde, attendu que le nouveau futur locataire de la Maison Blanche n’a pas sa langue dans la poche. Même si présentement certains lobbys se déchainaient outre-Atlantique pour faire tanguer cette élection (finalement élection confirmée cette semaine par le collège des grands électeurs), Trump est belle et bien le futur Potus).
Non loin des là, à une encablure des eaux territoriales Us, dans les Caraïbes, un dinosaure s’en est allé : le lieder F. Castro de Cuba, l’homme qui résista à 11 présidents et administrations américaines (même si on assiste à un début de normalisation sous l’impulsion d’Obama et du frère Raoul Castro ces derniers temps !), pour sa dernière demeure en grande pompe.
En Corée du Sud, après avoir salué l’avènement d’une femme à la tête de l’Etat, c’est hélas avec fracas qu’elle se voit destituer pour corruption, menaçant ainsi la stabilité économique même de ce moteur asiatique et mondial.
Dans la lignée des revers féminins, l’Amérique Latine ne fait guère mieux : le géant émergent Brésil a lui aussi destitué sa seule et première femme présidente, dernièrement au même motif de corruption ! Même motif et même punition pour les dirigeants féminins, à quand le même tarif applicable aux dirigeants masculins ?
Le grand monde arabo-musulman reste égal à lui-même [et comme disait jadis feu le Président F.H.Boigny « nos frères arabes étant d’accord dans leurs désaccord, faudrait pas s’ingérer dans leurs affaires... »], avec son lot et cortège d’attentats à la bombe/kamikazes aux ceintures piégées/morts en cascade/guerres en tout genre... Et fait majeur passé certainement inaperçu, le Liban a un président en la personne du vieux Général Aoun, après bien de dizaines de mois sans réelles institutions fonctionnelles.
Quant au continent Afrique, berceau de l’humanité et notamment de toutes les expérimentations, maillon toujours aussi faible en apparence, il fait son bonhomme de chemin, cherche ardemment sa voie entre divers modèles empruntés en lieu et place de modèles autochtones.
De ce fait, des agitations positives ont eu cours tout comme hélas, la gabegie récurrente qui mine ces sociétés fondamentalement riches en ressources premières et pauvres au finish :
L’Afrique du sud et ses dirigeants noirs post-Mandela, pas à la hauteur de ce grand pays, continuent de faire honte et de défrayer la chronique au chapitre des malversations en tous genres, aidés en cela par leurs parlementaires (aux ordres) qui en lieu et place du vote de destitution, votent le maintien, à ne rien comprendre.
Au Gabon, petit état riche en pétrole, nous avons eu droit dernièrement à une fracture fratricide et consanguine suite aux dernières élections présidentielles remportées par A. Bongo le régent.
Les pays du sahel déjà ensablés, ne sont point épargnés par ces Chefs d’Etat qui, ayant pris le pouvoir, tournent en round en enfumant le peuple déjà enrhumé, sans savoir trop comment mener correctement la barque :
C’est le cas notamment du Mali de IBK, qui n’eut été l’opération militaire française, serait en partition avec un grand nord narco-djihadiste sans foi ni loi et un petit sud mené par un président et une
administration hyper corrompue qui battent tous les records de malversations, au secours ATT allons- nous dire ? Le Burkina avec ses nouveaux braves/ou hommes intègres, n’arrivent guère à faire mieux après avoir distrait l’opinion publique internationale sur des sujets non pertinents et peu susceptibles de sortir le peuple et le pays de l’ensablement, de la menace djihadiste, bien entendu surtout après avoir dénigré « a eu et à dia » l’ancienne administration Compaoré qui, qu’on le veuille ou non à su en quelque sorte mener la barque.
En Guinée Conakry, pays classé parmi les plus corrompus au monde, un autre soit dit en passant,
« opposant célèbre » quand il ne fallait rien faire comme plein d’autres, s’est arrangé pour avoir deux mandats successifs (et les bruits de casseroles actuelles là-bas vont état d’un troisième mandat éventuel... !) : mais pour quel bilan et impact historique marquant à ce jour ?
Au Nigéria, ce géant africain a hérité quant à lui du comeback d’un ancien général putschiste, et le bilan actuel est plutôt mitigé voire médiocre à l’instar du précédent, quand ce n’est la chasse aux sorcières à l’égard des membres de l’ancienne administration très peu enviable ; Au Ghana, on assiste à une autre alternance tranquille sous surveillance de l’ancien dur et putschiste Rawlings, tant le bilan du sortant est mi-figue mi raison.
La palme de l’invention institutionnelle va à la RDC (ex-Zaïre) où un président en fin de mandat constitutionnel reste en place sous des prétextes fallacieux avec toujours les pleins pouvoir, et nomme à ce jour un gouvernement de coalition de 74 membres, digne d’une armée mexicaine ! Cherchez l’erreur !
Le pompon ou bouquet d’éclat va quant à lui à la Gambie, petit pays enclavé dans le Sénégal car, après une élection présidentielle saluée par le monde entier du fait de la reconnaissance par « le seigneur Yaya J. » (en place depuis plus de 20ans) de sa défaite, on assiste à un spectaculaire revirement de situation et va-t-on dire à un fantastique coup d’Etat tranquille, attendu que ce dernier s’est ravisé et ne reconnaît plus rien, contestant en bloc ces élections au nez et à la barbe de toutes les communautés internationales, mettant notamment au défi la CEDEAO pour la date fatidique du 19 janvier prochain, jour d’installation du nouveau président élu.
Enfin, La CI du président ADO essaye de sortir de la léthargie, et est en pleine mutation socio-politique et culturelle ; et y entend-t-on parler d’émergence en leitmotiv, de IIIème République avec mise en place des institutions afférentes à cet effet ! Aussi, gageons que la paix et la sécurité soient totalement de retour et de mise là-bas, comme au temps des pères fondateurs.
Puisse la nouvelle année apporter bien de meilleurs changements aux pays dits émergents, notamment ceux d’Afrique noire, de sorte que diminue considérablement, l’hémorragie de sa jeunesse et de ses bras valides qui trouvent comme gigantesque cimetière à ciel ouvert : la Mer méditerranée.
Nicolas K. DeBotro Journaliste Consultant 



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